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Bleu nuit

Bleu nuit

Un texte d’une grande poésie, comme une promenade qui nous conduit sans y penser exactement là où l’on avait prévu d’aller.

Après ce que l‘on devine des mois d’enfermement dans son appartement, le narrateur reçoit un coup de fil lui annonçant la mort d’une femme. Il se prépare, revêt ses plus beaux vêtements, sort de chez lui et jette la clé de son appartement dans une bouche d’égoûts.

Commence alors une longue marche à travers les rues de Paris, qui deviennent la nouvelle maison du narrateur. Chaque nuit, trouver une place, où dormir, comment se nourrir. Voir le regard des autres changer sur soi au fil des jours. Et regarder ceux que personne ne regarde plus, allongés par terre. Imaginer le chemin qui les a conduits jusqu’au trottoir, le royaume qu’ils ont perdu. Leur apporter, à sa manière, des bribes de douceur et de poésie. Quel lourd secret cache le narrateur de cette histoire, pour s’oublier dehors, et dans les autres corps que le sien ?

Dima Abdallah est libanaise. Avec son 1er roman, Mauvaises herbes, elle explorait déjà les traumatismes que la guerre civile libanaise a creusés. Dans Bleu nuit, la résolution, surprenante, de l’histoire, aborde un passé trouble où la vie et la mort se répondaient comme un jeu.

 

Sabine Wespieser, 20€


Dolly Choueiri, Libraire
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