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La page 31 des gens qui lisent

La page 31 des gens qui lisent

Une page écrite à plusieurs mains à partir de la 4e phrase de la page 31 du livre tombé sous la main de Karine, Monique, Marianne, Marion, Dolly, Pascal, Stéphanie, Chloé, Alexandra. Merci à tous !

"Elle n’est pas seulement une émigrante mais une fugitive. Une vraie personne. Elle a laissé une autobiographie que Michel Foucault découvrit dans les archives de l’assistance publique.

− J'affirme sur l'honneur que ma naissance, c'est moi seule. Moi seule après neuf ans d'enfance obtuse, de vagissements faibles et d'obéissance puérile à des parents qui ne méritaient pas d'être obéis. Vous ne savez même pas si le fait de leur serrer la main − si bien sûr l'appendice qu'ils vous tendent est une main − sera considéré comme un acte de guerre ou un geste de paix...

Paulo lui prend main inquiet.

− Maman ? Pourquoi tu pleures ?

Et c'est reparti pour le déluge...

La jeunesse lui appartient et l’avenir aussi, il a le droit de l’espérer radieux. Il disait qu’il était pas 100% d’accord avec tout ce que monsieur César avait fait  − vu que, de toute façon, il n’était pas au courant de tout ce qu’il avait fait − mais il disait que jamais il n’avait entendu parler d’un ramassis de canailles pires que ce Brutus et compagnie, surtout parce qu’ils s’étaient tous jetés en traîtres sur un homme seul pour le tuer à coups de couteaux. Elles s’étaient tenues là pendant des années sans servir à rien − toute la durée de la guerre − et il avait oublié ce qui en était advenu, finalement."

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L’Histoire de Chicago May de Nuala O’Faolain
Le Moine de Moka de Dave Eggers
Middlesex de Jeffrey Eugenides
Si tout n'a pas péri avec mon innocence d'Emmanuelle Bayamack-Tran
L'univers expliqué aux gens pressés de Neil Degrasse Tyson
titre inconnu
Un père sans enfant de Denis Rossano
Petit Arbre de Forrest Carter
Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout d'Alice Munro

Dolly Choueiri, Libraire
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